Le voyage en Espagne de Beaumarchais, dans sa correspondance et dans ses mémoires techniques et judiciaires

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20 janvier 2023

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Valentine Dussueil, « Le voyage en Espagne de Beaumarchais, dans sa correspondance et dans ses mémoires techniques et judiciaires », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.nkrxs3


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Résumé Fr

Le voyage de Beaumarchais, alors Secrétaire du Roi et capitaine de la Varenne, en Espagne, en 1764-1765, fut d’abord un voyage d’affaires, qui concernait des remboursements de dettes considérables, auxquelles s’ajoutaient quelques missions semi-officielles. La correspondance du dramaturge évoque une « besogne espagnole », des « négociations » et un « grand œuvre ». Ce voyage était également motivé par des raisons familiales. Il s’agissait de marier sa sœur Lisette à don José Clavijo, qui l’avait séduite. Le dramaturge partit le 20 avril 1764, muni de lettres de recommandation pour l’ambassadeur de France et de cent soixante mille livres de billets au porteur, délivrés par le banquier Joseph Pâris-Duverney. Le 18 mai, il arrivait à Madrid. Il consacra le premier mois de son séjour au règlement de l’affaire Clavijo et le reste de l'année à ses affaires commerciales et diplomatiques. Le 22 mars 1765, il quittait Madrid et arrivait à Paris le 9 ou le 10 avril. Ses affaires avaient échoué et Clavijo n’épouserait pas Lisette. Cette année passée loin de ses proches a donné lieu à une correspondance privée, principalement avec son père, à des lettres d’affaires, avec les débiteurs de son père et avec son associé, et à une longue lettre au duc de La Vallière, qui est un compte rendu de son voyage. Dans ses lettres, Beaumarchais se décrit comme un « ambassadeur » reçu, le jour, par les ministres, par l’ambassadeur de France et par le Roi, et le soir, à l’hôtel d’Angleterre et à l’hôtel de Russie. De la lecture de cette correspondance, mais également des mémoires judiciaires et des mémoires techniques, qui font écho au voyage, se dégage une certaine idée de l'Espagne, qui diffère des préjugés de ses contemporains.

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