Pour un mécanisme de rééquilibrage intra-européen : le plan Keynes revisité

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2012

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André Grjebine, « Pour un mécanisme de rééquilibrage intra-européen : le plan Keynes revisité », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10.3917/rce.011.0053


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L’hétérogénéité de la zone euro pourrait être surmontée par un véritable budget fédéral permettant des transferts de revenus entre pays, ce qui permettrait de lisser les chocs asymétriques. En réalité, le budget de l’UE représente à peine 1,5 % de son PIB contre près d’un tiers pour le budget fédéral américain par rapport au PIB des États-Unis. C’est dire qu’en l’état actuel des choses, sa marge de manœuvre est inexistante. Certes, tôt ou tard, la survie et a fortiori l’approfondissement de l’union monétaire européenne exigera une politique d’aide aux pays les plus pauvres en vue de favoriser leur rattrapage. Certains évoquent déjà un plan Marshall en ce sens. Il n’en demeure pas moins que les pays du Nord de la zone euro (y compris la France) paraissent encore très réticents à instaurer une union de transferts en Europe. Il en est plus particulièrement ainsi de l’Allemagne, qui n’a toujours pas fini de solder le passif de son unification et n’est pas près de le faire. Comme le rappelle Jean Pisani-Ferry, « Depuis son unification, au début des années 1990, les Länder de l’Ouest transfèrent bon an mal an 4 % de leur PIB à ceux de l’Est... L’Allemagne, à son corps défendant, s’est installée dans le même régime que l’Italie, dont le Nord finance le Sud » (...).

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