« Sûreté et renseignement militaire dans le Rwanda colonial tardif (1957-1962) »

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2021

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Léon Saur, « « Sûreté et renseignement militaire dans le Rwanda colonial tardif (1957-1962) » », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.noe89e


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Créée en 1932 par le Gouverneur général (GG) du Congo Auguste Tilkens, la Sûreté coloniale belge a été profondément restructurée en 1957 à l’initiative du lieutenant-colonel breveté d’état-major (BEM) Frédéric Vandewalle, transféré de la Force publique (FP), dont il dirigeait jusque-là le deuxième bureau (G2). La Sûreté coloniale disposait d’un bureau provincial à Usumbura/Bujumbura (Prosur Usa), dont la compétence s’étendait à l’ensemble du territoire sous tutelle qu’était le Ruanda-Urundi (RU). Elle avait alors un rôle « exclusivement » préventif. Avec la révolution rwandaise de 1959 et l’arrivée à Kigali du colonel BEM Guy Logiest, rapidement promu résident civil spécial, elle allait bientôt ouvrir un bureau à Kigali et y devenir un « organisme de combat ». Le phénomène s’est encore accentué après l’indépendance congolaise et le remplacement, en juillet 1960, du civil qui était à la tête de Prosur Usa par l’officier du renseignement FP/RU, tandis que se sont au fil du temps compliquées les relations entre l’administration belge à Kigali et le commandement des forces métropolitaines déployées au RU (Comru), qui n’appréciait guère la politique partisane d’un Logiest par trop favorable au Parmehutu de Grégoire Kayibanda. La Doctrine de la guerre révolutionnaire (DGR) fournit à l’historien la grille de lecture nécessaire à la politique de Logiest au Rwanda.

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