9 septembre 2023
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Gaëlle Granier et al., « Les sociétés de l’Antiquité tardive face à la mort : nouvelles méthodes, nouvelles questions », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/books.pup.67556
Ce volume bilingue de 28 contributions propose un état des lieux des récentes recherches conduites sur le fait funéraire à l’époque tardo-antique au sein de l’Empire romain et ses régions limitrophes, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives sur ses évolutions possibles. Au cours des trois dernières décennies, les transformations considérables des méthodologies ont permis un renouveau des questionnements sur les populations et les pratiques funéraires de l’Antiquité tardive, période marquée par de multiples changements politiques, sociaux, démographiques et culturels. L’apparition de l’Anthropologie de terrain, qui fut le début de la démarche archéothanatologique, puis le développement d’approches collaboratives entre domaines scientifiques (archéothanatologie, biochimie et géochimie, génétique, histoire, épigraphie par exemple), ont été décisives pour le renouvellement des problématiques d’étude.Les recherches rassemblées ici sont articulées autour de quatre grands thèmes : l’évolution des pratiques funéraires dans le temps ; l’identité sociale dans la mort ; les ensembles funéraires en transformation : organisation et topographie ; les territoires de l’Empire : du cœur aux marges. Ces études proposent un réexamen et une révision des données, tant anthropologiques qu’archéologiques ou historiques, et révèlent une mosaïque de paysages politiques, sociaux et culturels singulièrement riches et complexes. Elles accroissent nos connaissances sur le traitement des défunts, l’emplacement des aires funéraires ou encore la structure des sépultures, en révélant une diversité de pratiques, et permettent de relancer la réflexion sur la manière dont les sociétés tardo-antiques envisagent la mort et sur les éléments permettant d’identifier et de définir la diversité des groupes qui les composent. Elles démontrent que nous pouvons véritablement appréhender les structures culturelles et sociales des communautés anciennes et leurs potentielles transformations à partir de l’étude des pratiques funéraires.