L’Algérie, l’Union du Maghreb Arabe et l’intégration régionale

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1 octobre 2006

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Luis Martinez et al., « L’Algérie, l’Union du Maghreb Arabe et l’intégration régionale », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.nqb475


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Résumé En Fr

This study, which is based on a survey that was recently conducted in Algeria, analyses current trends in the Algerian public opinion with regards to inter-Maghreb relations, the Arab Maghreb Union's stagnation and regional integration.

L’intégration régionale de l’Afrique du Nord apparaît pour de nombreux experts comme l’une des réponses aux difficultés que rencontre la région : chômage, pauvreté, mauvaise gouvernance, violence sociale etc. Les économies du Maghreb se tournent le dos (3% des échanges) et les gouvernants ont des relations marquées par une méfiance mutuelle. L’enquête réalisée en Algérie, entre juillet et août 2006, cherche à comprendre comment la population explique le blocage d’une région qui partage autant de caractéristiques communes : langue, religion, histoire etc.Les résultats de l’enquête montrent clairement que le blocage de la région est dû principalement à un déficit démocratique : une immense majorité plaide pour la création d’un parlement maghrébin où des députés élus de façon démocratique chercheraient à répondre aux problèmes des citoyens de la région. En dépit de l’absence de résultats de l’UMA, le souhait d’une intégration régionale demeure profond. Pour la majorité, elle apparaît comme une réponse de bon sens à la mondialisation et une opportunité de désenclaver des économies et des sociétés marginalisées en raison de la faiblesse de leur développement. Le potentiel de croissance d’une région intégrée est reconnu mais il manque la volonté politique de sortir d’un cercle vicieux qui, à travers des prétextes historiques, entretient le blocage de la région. L’enquête montre très clairement que la tension entre le Maroc et l’Algérie est délibérément entretenue par les gouvernants. Et le risque d’une guerre entre les deux Etats apparaît possible.Dans cette perspective, seule la démocratie est à même de faire sortir les dirigeants d’une logique nationale afin de mettre en pratique les conditions d’une intégration régionale attendue par l’opinion. Mais pour cela l’UE doit davantage oeuvrer dans la région car elle représente un modèle. Le principal résultat de l’enquête est que l’intégration régionale ne peut se faire qu’à travers la démocratisation.

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