La place des collectivités territoriales dans les politiques publiques de santé

Résumé 0

Depuis tout temps, l’Homme s’intéresse à la santé telle qu’on la définit usuellement, c’est-à-dire à « un état de santé physiologique normal de l’organisme d’un être vivant, en particulier d’un être humain qui fonctionne harmonieusement, régulièrement, dont aucune fonction vitale n’est atteinte, indépendamment d’anomalies ou d’infirmités dont le sujet peut être affecté. » Progressivement confiées aux églises, puis municipalisées, les structures sanitaires seront peu à peu, accaparées par l’État durant l’époque postrévolutionnaire. Ce dernier engagera alors de grandes réformes, tendant à rationaliser le système de santé ainsi qu’à le régionaliser au travers de la loi hôpital, patients, santé et territoires dite « HPST » du 21 juillet 2009. Pour autant, le système sanitaire français est devenu un véritable sujet d’actualité, souvent pointé du doigt comme souffrant d’une réelle technocratie. Parallèlement, la définition de la santé telle que la conçoit l’Organisation Mondiale de la Santé, met en évidence la réelle transversalité de domaines y étant étroitement liés (aspect physique, mental et social) pour la garantie desquels, la clé de la réussite repose sur une nécessaire remodélisation des relations que l’État, qu’il soit central ou déconcentré, entretient avec le pouvoir local.