Souvenirs personnels et de la vie des résidents dans les années 50 dans la Cité Radieuse de Marseille, par une de ses premiers habitants

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8 avril 2009

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Une histoire de la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille à travers des entretiens avec la Présidente d'honneur de l'association des résidents

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Serge Mercier et al., « Souvenirs personnels et de la vie des résidents dans les années 50 dans la Cité Radieuse de Marseille, par une de ses premiers habitants », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.ntzzgx


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L’informatrice est une des plus anciens habitants de la Cité Radieuse à Marseille. Elle se souvient de la première messe du Nouvel An, en 1955 et de celle de 1956. Les noms de Pierre Boulle, de Bejart, ainsi que de Claire Olivier sont mentionnés. Elle revient ensuite sur les premiers jours de la Cité en juillet 1952. Toute sa famille était venue s’installer, même ses parents. Elle se souvient avoir eu un chat bien que les animaux aient été formellement interdits à l’époque au sein du bâtiment. La suite de la conversation traite d’un article parut sur la Cité dans le journal l’Ecole Libératrice, en 1953. Celui-ci présentait l’avis du président de l’Ordre des médecins de l’époque comme quoi le bâtiment prédisposait ses locataires à des désordres psychiques. La discussion relève la diminution de l’intérêt de la mairie de Marseille à l’époque, dans le même temps où l’intérêt de la population pour la Cité, lui, augmentait. Enfin la discussion vient sur la pratique de plantation d’arbre dans le parc de la cité en hommage aux personnes décédées importantes pour la Cité, et une des interlocutrices souligne le caractère exceptionnel de cette pratique et l’engagement de premier ordre de l’informatrice dans la vie de l’association. La fin de l’entretien traite des modes de socialisation des enfants dans le bâtiment, au début, en montrant que ceux-ci ne jouaient pas du tout ensemble dans le bâtiment. L’informatrice et ses interlocuteurs aborde un sujet délicat : celui du nombre de suicides enregistrés dans les années 2000 (5 suicides en trois ans). De là sont abordés différents thèmes : la dynamique des résidents (en soulignant le fait que, pendant la dernière période, de plus en plus de gens achètent des appartements, mais ne les utilisent pas comme des habitations permanentes), l’exemple de certains aménagements d’appartements, la vie de la famille de l’informatrice en liaison avec celle de la Cité en général et l’activité de l’association (l’époux de l’informatrice a aussi été impliqué dans la vie de l’association et de la Cité et les goûts familiaux ont insufflé des créations d’activités comme la création du groupe de joueurs de pétanque).

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