Giuseppe Ligato, L'ordalia dellafede. Il mita della crociata nel frammento di mosaico pavimentale recuperato dalla basilica di S. Maria Maggiore a Vercelli, Spolète, Centro italiano di studi sull'Alto Medioevo, 2011.

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2015

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Matteo Ferrari, « Giuseppe Ligato, L'ordalia dellafede. Il mita della crociata nel frammento di mosaico pavimentale recuperato dalla basilica di S. Maria Maggiore a Vercelli, Spolète, Centro italiano di studi sull'Alto Medioevo, 2011. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.nu17qc


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Le musée Leone de Vercelli conserve quelques restes de l’imposante mosaïque qui couvrait jadis la quasi-totalité du sol de la cathédrale. Lorsque l’église romane fut détruite, en 1776, à l’occasion de la construction d’un nouvel édifice, ces vestiges furent sauvés par l’intervention de Giovanni Antonio Ranza, un érudit engagé dans la sauvegarde des monuments médiévaux locaux. Parmi les fragments préservés, parties d’un ensemble daté du milieu du XIIe s. et avec des fortes analogies formelles avec la production régionale, le panneau qui figure le combat entre deux guerriers, l’un noir et l’autre blanc, a spécialement retenu l’attention des érudits et des chercheurs depuis la fin du XVIIIe s. Dénommés FOL et FEL par les inscriptions qui accompagnent l’image et manifestement conçus à travers un jeu de contrastes subtils et systématiques (par l’aspect physique, l’habillement, l’armement, etc.), les deux guerriers se défient armés d’une épée et protégés par des écus différents de forme et de dimensions. Préfacé par Franco Cardini, le volume de Giuseppe Ligato est entièrement consacré à l’analyse de cette scène aussi simple qu’énigmatique, déjà interprétée - pour ne citer que quelques-unes parmi les nombreuses hypothèses - soit comme une transposition du cycle carolingien, soit comme une célébration du combat de l’Eglise contre les sarrasins, soit comme l’image d’un duel judiciaire, d’un défit entre barbares ou, encore, d’un spectacle de jongleurs. L’a. démonte l’image dans ses composantes principales et en propose une étude ciblée, ample et très méticuleuse. Après une introduction qui porte sur l’histoire patrimoniale et le bilan historiographique de la mosaïque, l’a. consacre les chapitres successifs de son ouvrage d’abord à la figure des deux protagonistes - examinés principalement sous le profil de l’histoire du costume (habillement, coiffure, barbe, etc.) - pour passer ensuite à une analyse plus poussée des visages des deux guerriers (avec une interprétation des détails physionomiques, en réalité peut-être inspirés par des simples conventions graphiques), de leurs prénoms phonétiquement antinomiques, de leur armement. Cette analyse est conduite en partie à travers des comparaisons avec les sources iconographiques contemporaines, mais surtout par le biais d’un dépouillement massif des sources textuelles, anciennes et médiévales ; L’intérêt de l’a. est notamment retenu par les œuvres théologiques et morales qui aux XIe-XIIIe s. animent le débat autour de la croisade et de la figure idéale du chevalier chrétien. Le traitement du sujet bénéficie de l’apport d’une bibliographie d’études très ample, diversifiée et, généralement, bien mise à jour, malgré quelques lacunes surprenantes.

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