2017
Cairn
Carole Gomez, « Contrefaçon et terrorisme : comprendre les mécanismes », Revue internationale et stratégique, ID : 10670/1.oatlj9
Moins exposée médiatiquement que le trafic de stupéfiants ou la traite d’êtres humains, la contrefaçon demeure pourtant un pilier de la criminalité organisée, certaines études la plaçant même au premier rang en termes de revenus générés. Depuis une dizaine d’années, plusieurs rapports mettent en évidence le financement de groupes terroristes par ce procédé. L’ETA, l’IRA, Al-Qaïda ou encore l’État islamique n’ont ainsi pas hésité à utiliser cette activité simple, rapide, et surtout très lucrative et moins risquée que les autres trafics. Si la lutte passe évidemment par la mise en œuvre d’outils coercitifs et d’harmonisation plus efficaces, la prévention et l’information des consommateurs demeurent un enjeu de premier plan.