2017
Cairn
Timothée Duverger, « Écosocialisme ou barbarie : La technocritique, source de l’écologie politique d’André Gorz », Écologie & politique, ID : 10670/1.og7bdd
L’œuvre d’André Gorz est souvent appréhendée à l’aune de la philosophie existentialiste ou de la théorie anticapitaliste. Peu s’intéressent à sa technocritique, qui est pourtant la pierre angulaire de sa pensée sociale. D’un côté, de son livre Écologie et politique (1978) à L’immatériel (2003), il promeut une société utopique abritant des ateliers autogérés pour étendre la sphère autonome. De l’autre, il condamne une société dystopique où la technique contrôle l’humanité. L’alternative est donc entre l’écosocialisme et la barbarie. Toute l’écologie politique d’André Gorz se retrouve dans cette défense du monde vécu contre l’obsolescence de l’homme organisée par le capitalisme.