À la frontière de la photographie et du texte, une tradition dans l'interstice : La Grande Armoire de Michel Butor et Olivier Delhoume

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2020

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Michel Butor a été l'écrivain de toutes les collaborations : avec des musiciens, et on pense surtout à Henri Pousseur, avec des plasticiens-Miguel Barcelo, Jean-Luc Parant, Bertrand Dorny-, ou des photographes, comme Philippe Gras 1 , Maxime Godar 2 , Henri Maccheroni 3 ou encore Olivier Delhoume pour le livre La Grande Armoire 4 , dont il sera question ici 5. Parmi les nombreux compagnonnages artistiques de Michel Butor, la photographie occupe une place particulière. Michel Butor l'a pratiquée entre 1951 et 1961 6 , ainsi que son épouse, Marie-Jo Butor. C'est cet art, avec lequel Michel Butor avait un contact intime et tendre, qui peut ouvrir La Grande armoire, celle qui contient les souvenirs de famille. Dans ces collaborations, l'écriture se frotte aux autres arts. Il ne s'agit jamais de réduire la spécificité de chaque art, mais plutôt de se servir de l'un pour révéler l'autre. L'écriture est à la fois « mendiante »-elle demande à l'autre art de compléter ses manques, et surtout d'ouvrir ses limiteset « hospitalière », pour reprendre le paradoxe développé par Mireille Calle-Gruber dans son article « Cantique de Michel Butor mendiant et hospitalier » lors du colloque Michel Butor, déménagements de la littérature 7 : l'écriture vient développer les silences et les absences

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