OGM et autres sujets : plaidoyer pour le savoir profane

Résumé Fr

Bien au-delà de ses conclusions, l’étude du Professeur Gilles-Eric Séralini (2012) sur le maïs transgénique NK603 questionne les relations entre le savoir des experts et celui des profanes. Sont-ils forcément en concurrence ? Le savoir des experts est souvent opposé à celui des profanes. Cependant, la société du risque que nous avons construite (Giddens, 1994) nous oblige à accepter de nouvelles productions du savoir au nom de la discussion des risques acceptables. Cette problématique ne se cantonne pas à la simple question des OGM : nous la retrouvons dans des domaines aussi divers que les effets potentiels du vaccin contre l’hépatite B, l’apparition de la vache folle, le dossier de l’amiante, la contamination du VIH par transfusion, l’épidémie de la grippe H1N1, la polémique des algues vertes, les effets des pesticides et de la possible persistance de la vaccination des animaux de la ferme dans les nappes phréatiques. La liste est loin d’être complète. Il est alors peut-être temps de s’interroger sur la place de ce savoir non officiel dans le processus décisionnel.

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