Deux millénaires d’occupations mésolithiques aux bords de l’Escaut à Kerkhove (Belgique)

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2019

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Hans Vandendriessche et al., « Deux millénaires d’occupations mésolithiques aux bords de l’Escaut à Kerkhove (Belgique) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.3406/bspf.2019.15001


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La fouille récente du gisement alluvial de Kerkhove (Belgique), situé dans la vallée de l’Escaut, àune vingtaine de kilomètres de la frontière française, a permis de mettre au jour 17 locusmésolithiques. D’après les données typochronologiques et les datations absolues, ces locus datent non seulement du Mésolithique ancien, mais aussi du Mésolithique moyen et récent. La première phase d’occupation de la levée alluviale, datée du 11e et 10e millénaire avant le présent (cal BP), a clairement été la plus intensive. Elle correspond à un Mésolithique ancien caractérisé par des assemblages du « groupe de Chinru », dominés par les triangles et les pointes à base retouchée. La deuxième phase d’occupation, celle du Mésolithique moyen, compte trois locus et est caractérisée par de nombreuses lamelles étroites à bord abattu, et des pointes à retouche couvrante d’une part, et par une exploitation de matières premières siliceuses différentes d’autre part. La dernière phase d’occupation date du Mésolithique récent. Elle est représentée par un seul locus qui a livré de nombreux artefacts en grès-quartzite de Wommersom, quelques trapèzes et des lamelles plus régulières. Le principal intérêt du site de Kerkhove est la possibilité d’étudiertous les aspects de l’industrie lithique, mais également l’exploitation des matières premières siliceuses et des autres ressources naturelles dans une large perspective diachronique. En effet, hors vestiges lithiques, des quantités considérables de coquilles de noisettes carbonisées et de restes fauniques ont été récupérées. En plus de la présence d’ossements brûlés, des restes fauniques non brûlés sont également conservés, situation inédite pour le Mésolithique ancien, moyen et récent du nord de la Belgique. Ainsi, les ossements de sanglier et de chevreuil dominent les assemblages du Mésolithique ancien et sont associés à des restes d’animaux à fourrures, tandis que les contextes du Mésolithique moyen livrent des indices fréquents de consommation de poissons sur le site.

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