Le manuscrit Parisinus Coislin. 322 (sigle C) du Commentaire sur le Timée de Proclus : la copie d’une recension byzantine

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2018

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Gerd van Riel, « Le manuscrit Parisinus Coislin. 322 (sigle C) du Commentaire sur le Timée de Proclus : la copie d’une recension byzantine », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, ID : 10670/1.ou6idq


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Le manuscrit Parisinus Coislin. 322 (sigle C de l’édition d’E. Diehl) a toujours été considéré comme le meilleur témoin du texte du Commentaire sur le Timée de Proclus. Il est censé être le seul représentant d’une famille à part, remontant à une translittération, voire à une édition tardo-antique du texte, différente de, mais en tout cas supérieure à la deuxième famille, laquelle regroupe tous les autres témoins de la tradition manuscrite. Un examen détaillé de toutes les variantes textuelles montre pourtant à l’évidence que le prestige attribué au manuscrit C ne peut être défendu. Il n’est pas le représentant d’une famille séparée, ni un témoin privilégié du texte de Proclus. Toutes les variantes s’expliquent comme des réactions au texte transmis par les témoins de la « deuxième famille », comme on la nomme, ce qui a pour conséquence que la grande majorité des variantes sont des conjectures. Le Coislin. 322 n’est donc pas un témoin précieux du texte. C’est une copie d’une recension byzantine, probablement réalisée par Georges Pachymère.

Manuscript Paris. Coislin. 322 (Siglum C) of Proclus’ Commentary on Plato’s Timaeus : a Copy of a Byzantine Recension of the TextThe ms. Parisinus Coislin. 322 (siglum C in the Diehl edition) has always been consi­dered as the best witness to the text of Proclus’ Commentary on the Timaeus. Its status is thought to be that of a single representative of a sepa­rate family in the transmission of the text, ­deriving from a separate transliteration or even a late antique edition, over against all the other manuscript witnesses of Proclus’ In Timaeum, which belong to a “second family” of inferior quality. However, a careful analysis of all textual variants contained by ms. C reveals that the prestigious position of the manuscript is untenable. It does not belong to a separate family, nor is it a privileged witness to the text. All of its variant readings can be shown to be reactions to the text transmitted by the members of the “second family”. They are to be seen as conjectures rather than as more authentic readings. Hence, the ms. Coislin 322 is not a precious witness to the text of Proclus. It is a copy of a byzantine recension, probably made by George Pachymeres.

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