La fin de l'hégémonie ou le début de quelque chose

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2012

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Yves Citton, « La fin de l'hégémonie ou le début de quelque chose », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.p1kyfs


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Résumé Fr

J'aborderai la question des fins et de l'historicité de la littérature contemporaine en caractérisant de façon très schématique ce qui se termine (peut-être), pour me concentrer sur ce qui commence (peut-être), au-delà de ce dont on annonce la fin. Pour ce faire, je resterai aussi près que possible d'un récit très récent, publié par Hugues Jallon aux éditions Verticales en février!2011, intitulé Le Début de quelque chose. Pour cadrer très sommairement l'historicité de ma lecture, je me contenterai d'une précision sur la dimension terminale du propos qui nous réunit. Ce qui prend fin (peut-être) aujourd'hui, c'est la situation hégémonique dont avait bénéficié la littérature comme institution depuis deux siècles. La " littérature " a en effet exercé une fonction de domination, voire d'oppression sociale, qui permettait de discriminer, parmi les masses nouvellement alphabétisées, ceux qui avaient " des lettres " (appelés à dominer) et ceux qui en étaient dépourvus (condamnés à se soumettre). Culture générale, références aux auteurs classiques, maîtrise de l'orthographe, élégance de style ont fait de " la littérature " un marqueur social essentiel, administré par des armées d'enseignants fiers de répandre l'amour des lettres, d'imposer cet amour à grands coups de canon, tout en sanctionnant les fautes et les ignorances à petits coups de mauvaises notes.

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