Mes amis d'Emmanuel Bove, à la frontière des genres

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27 mai 2009

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Cyril Piroux, « Mes amis d'Emmanuel Bove, à la frontière des genres », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.p9j4uq


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En 1924, Emmanuel Bove publie Mes Amis aux éditions Ferenczi. Le succès est immédiat. Quatre ans plus tard, c'est la consécration avec le Prix Figuière. Première publication. Premier succès. Et, première originalité : quoique portant, en sous-titre, la mention générique « roman », l'œuvre se donne à lire comme un recueil de nouvelles. D'emblée, l'écrivain s'emploie à se rendre inclassable. Si Bove, en effet, a été l'un des romanciers les plus brillants et des plus reconnus de sa génération, c'est une nouvelle, Nuit de Noël, qui lui valut le soutien de Colette. Par ailleurs, il a entretenu des rapports très étroits avec la presse et les revues de l'entre-deux-guerres en publiant quelques nouvelles et contes populaires, d'une part, et en tant que rédacteur, d'autre part. Nul doute que l'exercice de ces activités aura permis à l'écrivain de développer l'acuité de son regard, la pertinence de ses analyses, la brièveté et la concision de son style. Autant de qualités qui s'expriment remarquablement dans son premier roman, lieu d'une réunion entre deux genres trop souvent opposés – roman et nouvelle – et qui nous apparaissent, chez Bove, tout à fait complémentaires.

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