Souvenirs de guerre d’une femme née à Paris en 1906 habitant la Savoie durant la Seconde Guerre mondiale

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Christine Guibert et al., « Souvenirs de guerre d’une femme née à Paris en 1906 habitant la Savoie durant la Seconde Guerre mondiale », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.pbx1mp


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L’informatrice, née en 1906 à Paris, livre ses souvenirs de guerre à sa petite fille. Ceux de la Première Guerre mondiale sont limités : elle avait 8 ans et se souvient qu’il fallait se cacher dans les caves lors des bombardements ; les enfants étaient contents car ils n’allaient pas à l’école le lendemain. Son père était caporal sur le front, tandis que sa mère tenait un commerce de crèmerie-épicerie. Sa mère meurt en 1933 et en 1935 son père vend le magasin pour partir vivre en Savoie, à Pont-Royal. Elle se souvient des bombardements sur Chambéry en 1940 et de la présence des Allemands. Dans la commune de Jarsy, l’informatrice raconte qu’ayant découvert des armes de la Résistance dans l’école, les Allemands font fusiller le maire et brûlent le village. Elle évoque une rumeur atroce qui circule sur l’occupant : celle d’une femme enceinte passée à la scie électrique. Pour subvenir à ses besoins, la famille procède au troc : deux oies pour des draps, une chaîne (de montre) pour de la laine. L’informatrice rencontre son mari à ce moment-là, alors qu’il se cache pour échapper au Service de travail obligatoire (STO). Ensemble, ils écoutent Radio Londres. Il est pris par la Gestapo à Chapareillan et sauvé par un certificat médical de complaisance fourni par son frère. Après l’occupation allemande, des soldats français s’installent chez eux et sont bien reçus : l’informatrice offre aux officiers des cerises à l’eau de vie. Après la guerre, mariée, elle s’installe à Marseille où se trouve sa belle famille. Malgré tout, l’informatrice est nostalgique de la capitale, où elle souhaite retourner avec de mourir.

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