Féminités déviantes : identités, érotismes et politiques visuelles queers

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18 mai 2021

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Johanna Renard, « Féminités déviantes : identités, érotismes et politiques visuelles queers », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.pjcfa0


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Fems, butchs, stems et studs : des mots pour dire des identités lesbiennes marginales qui jouent et déjouent les conventions binaires du genre. Stigmatisées et effacées des discours, des histoires et des représentations, les femmes homosexuelles ont créé d’autres manières de s’identifier, d’autres façons d’aimer, d’autres ethos et d’autres imaginaires. Si, comme l’affirme Monique Wittig, les lesbiennes ne sont pas des femmes parce qu’elles ne se conforment pas aux normes hétérosexuelles, si la féminité se porte comme un masque pour correspondre au mythe de « la femme », quels modèles d’expressions du genre féminin sont envisageables ? La réappropriation de termes et de clichés sexistes et homophobes permet-elle de se libérer des catégories de sexe ? Des femmes qui exploitent les codes vestimentaires et gestuels masculins, d’autres qui inventent une féminité hyperbolique, exacerbée au point d’en devenir subversive : d’Alice Austen à Deborah Bright, de Cheryl Dunye et Zoe Leonard à Zanele Muholi, les artistes femmes et queers ont exploré des modalités corporelles et visuelles qui brouillent les stéréotypes en les exagérant ou en les enrayant. Corps interdits, amours prohibés : résistant à l’oubli et à l’anéantissement, ces pratiques artistiques archivent ou réinventent des féminités plurielles.

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