23 avril 2020
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Luis Martinez, « Covid-19 en Algérie : pour qui sonne le glas ? », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.pmfzvc
Le 12 mars 2020, l’Algérie connaît son premier décès du Covid 19 et la ville de Blida, située à 50 km d’Alger, dévient très vite l’épicentre de l’épidémie. Devant à la crainte d’une diffusion du virus dans les autres wilayas, les autorités décident ce même jour la fermeture des crèches, des écoles, primaires et secondaires, des universités. Le 17 mars, les autorités annoncent la fermeture de toutes les frontières terrestres du pays, la suspension de tous les vols de et vers l’Algérie et l’interdiction des rassemblements et des marchés. Le 19 mars, 90 cas sont confirmés et on compte neuf morts du Covid-19. Le 22 mars, le gouvernement suspend tous les moyens de transports en commun et place le 23 mars la ville de Blida dans un confinement total. Avec seulement 450 lits de réanimation pour une population de 42 millions d’habitants, l’Algérie semble démunie pour lutter contre le Covid-19...