2015
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Marie-Ange Calvet, « La traduction française des romans grecs », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.pse5vy
Les cinq grands romans grecs qui ont été conservés ont connu des fortunes diverses. De nombreuses copies circulèrent avant leur édition princeps, et, avant ou après celle-ci, dans la version latine du texte grec. Si l’on excepte les ouvrages de Chariton (Le roman de Chairéas et Callirhoé) et de Xénophon (Les Éphésiaques), qui ne furent édités et traduits qu’au XVIIIe siècle, ces romans font la conquête d’un plus large public avec leur traduction en langue vernaculaire au cours du XVIe siècle. Cependant la première traduction française du Roman de Leucippé etClitophon, d’Achille Tatius, est celle de la version latine. Les œuvres de Longus (Daphnis et Chloé) et d’Héliodore (L’Histoire éthiopique) obtinrent pour longtemps un grand succès dans la traduction très estimée de l’helléniste Jacques Amyot.