Habiter seule : un moment privilégié de construction identitaire

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2001

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Erika Flahault, « Habiter seule : un moment privilégié de construction identitaire », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.pwuruy


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L'absence de vie conjugale ou de cohabitation, de plus en plus fréquente dans le parcours des femmes, remet en question une identité traditionnellement ancrée dans l'espace domestique et la maternité. Quelle que soit leur situation matrimoniale, les femmes qui habitent seules se trouvent confrontées à une situation nouvelle à double titre: d'une part elle est très récente au regard de l'histoire puisque la possibilité matérielle et morale d'habiter seule, en dehors de circonstances exceptionnelles, n'apparaît pas avant le vingtième siècle en Occident (Flahault, 1996). D'autre part, ce mode de vie amène toujours de profonds changements dans le rapport à l'espace, le rapport au temps et la définition de sa propre identité; qu'il succède à une période de vie conjugale, familiale ou qu'il relaye la cohabitation avec un ou des parents. C'est la désorganisation et la réorganisation de ces rapports que j'interroge ici, en fonction des différents statuts des femmes rencontrées (célibataires, séparées, divorcées, veuves), pour mettre en lumière le rôle de ce mode de vie dans le déclenchement d'un processus d'individuation. Comment les femmes qui habitent seules réorganisent-elles leur rapport à l'espace et au temps lorsqu'elles se trouvent confrontées à cette nouvelle situation? En quoi ce changement apparaît-il favorable à une redéfinition de l'identité et à un processus d'individuation?

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