Les indications géographiques au regard de la théorie des communs

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2018

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Stéphane Fournier et al., « Les indications géographiques au regard de la théorie des communs », Revue internationale des études du développement, ID : 10670/1.pzpryu


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Si, d’un point de vue théorique, les indications géographiques (IG) peuvent être considérées comme des biens de club ou des ressources communes, nous considérons que leur conception par les parties prenantes comme des ressources communes territoriales est un facteur clé de leur succès, via la coordination entre acteurs et l’articulation aux dynamiques territoriales que cela implique. À partir d’études de cas en Asie, Afrique et Amérique latine, nous montrons cependant la difficulté de l’instauration d’un mode de gestion approprié, du fait de la multiplicité des objectifs assignés aux IG, du possible désintérêt des acteurs si la valorisation de l’IG est jugée incertaine, et a contrario d’éventuelles appropriations par un groupe restreint si cette valorisation est avérée.

While, from a theoretical point of view, Geographical Indications (GIs) can be considered as club goods or common-pool resources (CPR), we argue that a key success factor is stakeholders considering them as territorial common-pool resources, through the implied coordination between actors and the articulation with territorial dynamics. However, building upon case studies in Asia, Africa, and Latin America, we show the difficulty of establishing an appropriate management mode, given the multiplicity of objectives assigned to GIs, the possible disinterest of actors if the value-creation attached to the GI is considered uncertain, and a contrario given the possible appropriation by a small group if this value-creation is proven.

ResumenSi, desde un punto de vista teórico, las indicaciones geográficas (IG) pueden considerarse como bienes club o recursos comunes, consideramos que su concepción por las partes involucradas como recursos comunes territoriales representa un factor esencial para su éxito, a través de la coordinación entre actores y la articulación con las dinámicas territoriales que implica. Sin embargo, a partir de estudios de caso en Asia, África y América Latina, mostramos la dificultad de implementar un modo de gestión apropiado debido a la multiplicidad de objetos asignados a las IG, al posible desinterés de los actores si la valorización de las IG se ve incierta y, al contrario, a las eventuales apropiaciones por parte de un grupo restringido cuando su valoración es certificada.

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