Transactions économiques et marquage des frontières autour des « copropriétés fermées » à Buenos Aires

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2013

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Eleonora Elguezabal, « Transactions économiques et marquage des frontières autour des « copropriétés fermées » à Buenos Aires », Espaces et sociétés, ID : 10670/1.q5683c


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Comme dans d’autres villes du monde, il existe à Buenos Aires une classification résidentielle récente qui distingue les « copropriétés fermées » des « copropriétés non fermées ». Plutôt que d’aborder les « copropriétés fermées » comme des enclaves, cet article restitue le caractère « indigène » de cette classification et s’interroge sur le type de relations qui l’accompagne. Dans une démarche ethnographique, l’article montre que, contrairement à ce que suppose la notion d’enclave, le classement des immeubles comme « copropriétés fermées » ne repose pas sur l’absence de rapports entre leurs habitants et l’extérieur, mais sur la manière dont ces rapports – en particulier entre les habitants et les employés des copropriétés – sont gérés en interne. Cet article propose une approche de ce sujet sous l’angle des changas – les travaux et services que les employés des copropriétés effectuent à titre individuel pour les habitants dans le cadre d’une relation personnelle – afin de dévoiler les enjeux de légitimation de cette classification.

Economic Transactions and the Marking of Borders in the Gated Condominiums of Buenos AiresLike in other cities in the world, there is in Buenos Aires a recent residential classification that makes a distinction between “gated” and “not gated” buildings. Instead of studying these “gated condominiums” as enclaves, this paper considers this classification as an “emic” category and analyzes the kind of social relations that it implies. Using ethnographic data, the paper shows that what makes the buildings “gated” is not the absence of contact between their residents and the outside, but the way this contact – particularly between the residents and the employees of the condominiums – is managed inside. In order to shed light on the problem of the legitimization of this classification, the paper is focused on the changas – the work that the employees of the condominiums do for the residents and which implies a personal relation between them.

Transacciones económicas y demarcación de fronteras en los “edificios cerrados” de Buenos AiresEn Buenos Aires, como en otras ciudades del mundo, existe una clasificación residencial reciente que distingue los “edificios cerrados” de los “no cerrados”. En lugar de considerar a los primeros como enclaves, este artículo restituye el carácter emic approach de esta clasificación y se pregunta por el tipo de relaciones sociales que la acompañan. À partir de un trabajo etnográfico, el artículo muestra que, al contrario de lo que supone la noción de enclave, la clasificación de los edificios como “cerrados” no se basa en la ausencia de relación entre sus habitantes y el exterior, sino en la forma en que esa relación – en particular entre los habitantes y los empleados de la comunidad de propietarios – es gestionada al interior. El artículo propone entrar al tema a partir de las “ changas” – trabajos y servicios que los empleados de los edificios hacen a título individual para los habitantes, en el marco de una relación personal –, con el objeto de develar los problemas de legitimación de esta clasificación.

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