EPS et réussite scolaire : le cas d'une classe de CP

Fiche du document

Date

18 juin 2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Mathilde Mathieu, « EPS et réussite scolaire : le cas d'une classe de CP », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.qa8jap


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le problème professionnel qui se pose ici est le suivant : comment permettre la réussite de tous les élèves ? Ce questionnement est apparu face à plusieurs discours d’élèves en situation de décrochage scolaire dans un milieu difficile. Et la seule discipline qu’ils « appréciaient » encore à l’école était l’EPS. Je me suis donc posé la question suivante : pourquoi l’EPS ? Quelles caractéristiques possède cette discipline ? Comment pourrait-elle être réutilisée pour ces élèves en difficulté ? Autant de questions que peut se poser un enseignant (débutant) dans l’exercice de son métier. Une de nos questions de recherche portera sur les manières d’agir de l’enseignant selon les différents types d’élèves qui composent une classe et en quoi celui-ci peut influer sur leur réussite. Comment prend-il en compte la diversité de ses élèves? Ses interactions sont-elles les mêmes avec tous ? Si non, quelles seront les différences et quels impacts auront-elles sur ces élèves ? De manière positive ? Négative ? Quand considérons-nous qu’un élève est en réussite ? Ou en échec ? Sous quelles manifestations ? Toutes ces questions ont entraîné les grandes orientions pour ce mémoire. Nous avons fait le choix d’étudier deux disciplines en parallèle dont le statut au sein du système scolaire est différent : l’Éducation Physique et Sportive (EPS) et les mathématiques. Une autre orientation sera donnée à notre mémoire, en effet nous avons l’image du professeur debout devant son tableau qui transmet des savoirs à ses élèves. Mais l’échec scolaire étant de plus en plus important dans les classes cette image du métier reste-t-elle la bonne ? Nous avons fait le choix de nous pencher sur un autre acteur de la réussite scolaire que sont les élèves eux-mêmes. Cela se fera à travers l’étude de la théorie de l’action conjointe développée par Sensevy et Mercier en 2007. En effet, de plus en plus de pédagogues à la suite de Freinet encouragent à accorder beaucoup plus de place aux élèves dans les enseignements. Cela passe par des travaux de groupe plus importants, de la coopération, une certaine autogestion de la part des élèves. Ce sont les élèves qui construisent leur savoir ensemble et non plus seulement le professeur.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en