Reignac-sur-Indre : Le Grand Rochette

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2017

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Vincent Hirn et al., « Reignac-sur-Indre : Le Grand Rochette », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.qdqd9g


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Le diagnostic archéologique préalable à l’aménagement de la Zone d’Activité Communautairede Grand Rochette à Reignac-sur-Indre portait sur une surface de 126 391 m². Les troisparcelles prescrites pour ce diagnostic (YH54, 96 et 175) étaient toutes accessibles dans leurquasi-totalité, environ 2 000 m² des parcelles 54 et 96 a été mis de côté pour préserver lescultures qui y avaient été récemment plantées. Nous sommes donc intervenus sur une surfaced’un peu moins de 125 000 m² et avons ouvert environ 13 800 m², soit 11 % de la surface totale.La topographie de cet espace est remarquable. Il se situe au bord d’une combe abrupte dontle ruisseau se jette dans l’Indre à 1500 m au nord-est. L’exploration du sous-sol de Grand Rochettes’est révélée positive. Nous avons découvert 174 indices archéologiques (quatorze isolats et 160faits) dont une très forte concentration se distingue au sud de l’emprise. Le reste du diagnosticprésente une densité plus faible d’indices. L’occupation principale remonte au néolithiquemoyen et récent. Le site est réoccupé à l’âge du Bronze. Quelques indices témoignent d’unefréquentation de ce secteur à l’époque romaine.L’occupation du néolithique se structure à l’intérieur et autour d’une vaste enceinte fossoyéecouvrant environ 2 hectares. Deux interruptions dans son tracé signalent, au moins, deux accès.A l’intérieur, la densité des vestiges découverts est plus importante au sein d’une couronned’une quarantaine de mètres de largeur depuis le fossé, la partie centrale ayant livré pas ou peude structures. Des petits fossés perpendiculaires semblent structurer l’espace interne.L’enceinte est adossée, au sud-est, à une combe naturelle formée par le ruisseau de Rochette.Le site domine un espace délimité par l’Indre au nord-est, le ruisseau de Rochette au sud-est etcelui de l’Echandon au nord-ouest, tous deux affluents de l’Indre.Formant un arc de cercle distant de 80 à 150 mètres au nord-ouest du fossé d’enclos, lesvestiges très arasés d’un ancien talus ont été détectés, il apparaît encore sur le terrain sous laforme d’un microrelief conservé sur une hauteur maximale de 30 à 50 cm selon les endroits. Lematériel recueilli dans les unités stratigraphiques de ce talus est contemporain de celui découvertau niveau de l’enceinte.Le site est réoccupé à l’Âge du Bronze final puisqu’un peu de matériel de cette période a étéretrouvé dans quelques creusements situés dans l’emprise de l’enclos et juste au nord de celuici.Le fossé du néolithique semble être encore partiellement visible et utilisé à l’âge du Bronzepuisqu’une partie du matériel céramique découvert en provient.Enfin, les vestiges attribuables à l’antiquité sont en très petit nombre : un petit bâtiment enconstruction légère sur solin de pierres dont nous avons retrouvé une assise très peu enfouiessous la surface du sol et quelques fosses dispersées. Le bâtiment est de plan rectangulaire avecun mur de refend. Les solins devaientt servir de support à des parois en matériaux périssables.La construction est datée par un unique tesson de la période romaine.

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