Le déni de l'évaluation

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2005

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Thomas Périlleux, « Le déni de l'évaluation », Travailler, ID : 10670/1.qj3guo


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L’évaluation du travail est un impératif gestionnaire, et une nécessité dans la visée d’une juste reconnaissance. Mais, pour ses destinataires, c’est l’expérience du déni qui risque de prévaloir. Certaines méthodes d’évaluation empêchent de reconnaître le travail vivant en l’écrasant sous des mesures « indiscutables » et « exhaustives ». C’est alors le sens du travail qui est atteint ; il devient impossible de considérer le trajet effectué à travers les épreuves de l’activité. L’article analyse les formes d’un tel déni, depuis la méconnaissance des dimensions plurielles de l’activité jusqu’au refus de reconnaître la vie engagée dans le travail. Il s’interroge sur les possibilités de briser le déni et le silence auquel il conduit, à travers la mise en récit et la constitution de traces relatives à l’expérience de travail.

Evaluation of work is a management requirement and a necessity in the aim of a rightly acknowledgment. But for receivers, prevailed risk is experience of disavowal. Several methods of evaluation prevent the recognition of lived work, overwhelmed by “unquestionable” and “exhaustive” precautions. In that case, sense of work is affected; it becomes impossible to consider distance accomplished through tests of activity. The article analyses forms of such a disavowal, from ignorance of plural dimensions of activity, to rejection of acknowledging life involved in work. It questions abilities to break disavowal and silence related to it, by giving an account and constituting traces related to the experience of work.

ResumenLa evaluación del trabajo es un imperativo gestionario y una necesidad en el propósito de una justo reconocimiento. Pero para sus destinatarios es la experiencia de la negación lo que riesgosamente puede prevalecer. Algunos métodos de evaluación impiden reconocer el trabajo vivo, aplastándolo bajo medidas « indiscutibles » y « exhaustivas ». En consecuencia, es el propio sentido del trabajo que es tocado. ; se vuelve imposible considerar el trayecto realizado a lo largo de las pruebas de actividad. El artículo analiza las formas de tamaña negación, desde el desconocimiento de las dimensiones plurales de la actividad, hasta la negación de reconocer la vida comprometida en el trabajo. Se interroga el autor sobre las posibilidades de resquebrajar la negación y el silencio al cual ella conduce, a través del relato y de la constitución de trazas relativas a la experiencia del trabajo.

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