2003
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Plinio Walder Prado, « Mail sur le temps qu'il fait », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.qjrz5v
La demande de réfléchir sur le temps s'énonce déjà elle-même dans l'empressement. Dans l'urgence et dans l'affairement, régulièrement. C'est sans doute qu'il ne faut pas perdre de temps. Quand bien même s'agit-il de « réfléchir sur le temps », sur son accélération et sa mise « en continu » aujourd'hui. L'empressement est un mode particulier du temps, d'habiter le temps, d'être dans le temps. On cherche continuellement à accomplir le maximum en un temps minimal, à optimiser le rapport dépense (de temps)/revenu en toute occasion. Si l'on pose maintenant que le problème du temps aujourd'hui, c'est précisément l'empressement, la hâte générale qui nous presse de toute part, alors on ne peut pas éluder la question première de savoir de quelle manière il convient d'aborder et d'interroger la question du temps. Et avant tout: dans quel temps, selon quel rythme ?