Accompagner l’appropriation des écritures de recherche : comment tenir compte de la diversité des publics ?

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17 mars 2022

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Sébastien Favrat, « Accompagner l’appropriation des écritures de recherche : comment tenir compte de la diversité des publics ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.rb7zgr


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Cette communication envisage, dans une perspective inspirée de Vygotski (1937), l’écriture comme constitutive du processus de la recherche, réalisé en pensant en écrivant. Dans cette optique, l’écriture de la recherche est analysée : 1) sous l’angle des littératies universitaires (Reuter, 1998, 2004 ; Boch, Laborde-Milaa, et Reuter 2004 ; Pollet, 2012, 2014 ; Boch, 2013 ; Boch et Frier, 2015 ; Boch, Grossmann, et Rinck, 2020) ; 2) plus largement, dans sa dimension socio-anthropologique en tentant de repérer les valeurs communicatives (Winkin, 1996) des énoncés ; 3) en tentant de mettre au jour les postures épistémologiques (Licoppe, 1996 ; Cassin, 2004 ; Levy-Leblond, 2006, 2008 ; Grossmann, Tutin, et Garcia Da Silva, 2009 ; Espagne, 2013) qui les sous-tendent.L’objet de cette réflexion est donc bien un ensemble de pratiques d’écriture, situées dans des contextes discursifs, académiques et sociaux, dont l’appropriation se heurte, particulièrement pour les apprentis chercheurs internationaux, à plusieurs types d’obstacles : appropriation incomplète des littératies doctorales, écarts entre attitudes de recherche et paysage scientifique local, ou méconnaissance des pratiques d’écriture transmissive (Favrat, 2020).Situé dans le champ de la didactique des langues et des cultures en contexte de français langue étrangère et seconde, le travail – en cours – dont seront présentés quelques premiers résultats tente d’élaborer des approches visant à accompagner les doctorants internationaux dans leur appropriation des écritures de recherche, en intégrant leurs différentes dimensions. On rendra compte de pratiques formatives expérimentales proposées à des étudiants issus de cultures éducatives et linguistiques éloignées, travaillant dans des champs disciplinaires tels que les sciences humaines et sociales, mais aussi les sciences formelles et de laboratoire. En quoi les ancrages théoriques esquissés supra seraient-ils susceptibles de faciliter cette acculturation à l’écriture de recherche et, partant, l’insertion dans la communauté universitaire ? On tentera de présenter quelques propositions (auto)formatives appuyées sur des situations diverses en termes de niveaux d’appropriation du français, d’objets d’étude et de systèmes éducatifs d’origine des doctorants.

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