Ce que la bête nous dit de l’homme: Figures équines dans Le Secret d’Amours de Michel d’Amboise (1542) et le Tuteur d’Amour de Gilles d’Aurigny (1546)

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2021

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Claire Sicard, « Ce que la bête nous dit de l’homme: Figures équines dans Le Secret d’Amours de Michel d’Amboise (1542) et le Tuteur d’Amour de Gilles d’Aurigny (1546) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.rcyktj


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Ces deux recueils de prose et de vers composés et publiés en France au cours des années 1540 ont non seulement en commun de traiter d’amour mais aussi de mobiliser un gigantesque bestiaire, réel ou mythologique. Les figures animales – de la mouche à miel à la baleine, en passant par le « cocodrille » ou le lièvre – servent tantôt à la comparaison ou à la métaphore, tantôt figurent des personnages à part entière de brèves narrations. L'article étudie comment sont plus particulièrement représentés les chevaux et autres juments, courtauds, roussins, traquenards ou tiercelets qui traversent ces recueils d’un pas paisible ou d’un fier galop. La réflexion s’élargira, sur le mode de la comparaison, à ces autres équidés – ânes et plus précisément ânes d’Arcadie – qui les côtoient parfois. En proposant une typologie de leurs usages dans ces textes, on interrogera la variété de l’imaginaire associé à ces animaux, qui bien souvent disent quelque chose de l’homme, qu’ils en soient la propriété – et le signe, alors, de l’étendue de la richesse – les fidèles compagnons de voyage, les adjuvants poétiques – à la suite de la figure tutélaire de Pégase – ou les alter ego sur les champs de bataille bien réels comme amoureux.

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