Le tournesol et ses observateurs : pour une logique du sens

Résumé En Fr

D. Lodge [8, p. 52] writes: “To understand a message is to decode it. Language is code. However, every decoding is a new encoding.” To tell the truth, the naming of objects in the word and the coding of language are explained by understandings and decoding of the world using our cognitive systems, but the fact remains that, according to G. Guillaume [6, p. 121], “we explain according to which we have been able to understand, we understand according to which we have been able to observe.” In this context, we will be interested in linguistic universals at the mental level: firstly, we will question the arbitrariness or motivation of the linguistic sign; secondly, we will look for the cognitive traces that the “sunflower” possesses, sketched by human beings who speak different languages; thirdly, we will focus on the logic of meaning in a psycho-cognitive way.

D. Lodge [8, p. 52] écrit : « Comprendre un message, c’est le décoder. Le langage est un code. Or, tout décodage est un nouvel encodage. » À dire vrai, les dénominations des objets du monde et les codages du langage s’expliquent par les ententes et les décodages du monde à l’aide de nos systèmes cognitifs, mais il n’en demeure pas moins que, d’après G. Guillaume [6, p. 121], « on explique selon qu’on a su comprendre, on comprend selon qu’on a su observer. » Dans ce contexte, nous nous intéresserons aux universaux linguistiques au niveau mental : en premier lieu, nous remettrons en question l’arbitraire ou le motivé du signe linguistique ; en second lieu, nous rechercherons les traces cognitives que possède le « tournesol », esquissées par les êtres humains qui parlent différentes langues ; en troisième lieu, nous nous attarderons sur la logique du sens de manière psycho-cognitive.

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