La présence relative de Térence dans les traités de rhétorique (XVIe-XVIIe siècles)

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26 décembre 2017

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Sophie Conte, « La présence relative de Térence dans les traités de rhétorique (XVIe-XVIIe siècles) », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/rhetorique.569


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Résumé Fr

Térence nous a laissé peu de pièces, mais il fut lu et étudié tout au long de l’Antiquité en raison de la qualité de sa langue, que de nombreux auteurs antiques ont louée, de la valeur morale de ses pièces, dont les aphorismes ont été souvent repris, de l’évolution et du déclin relatif de la comédie latine, qui l’empêcha d’avoir de sérieux rivaux, alors que Virgile, par exemple, éclipsa la faveur d’Ennius à l’époque impériale. L’époque moderne lut et relut Térence, le commenta après Donat, en utilisant pour ce faire des outils rhétoriques, et continua de jouer ses pièces. Érasme lui réserve une place d’honneur dans son programme éducatif, comme d’autres pédagogues de son temps. Le théâtre fait partie de la vie des collèges, où les élèves jouent des productions originales écrites par leurs professeurs, mais parfois aussi des pièces antiques. Eu égard au développement des commentaires de Térence à la Renaissance, en pensant à l’articulation entre théorie et pratique, nous nous proposons d’évaluer la place que les rhéteurs réservent à cet auteur dans leurs traités, de l’Antiquité à l’époque classique. Pour l’Antiquité, nous nous tournerons vers Cicéron, Quintilien et les Rhetores Latini Minores. L’Ecclesiastes, rhétorique sacrée publiée par Érasme à la fin de sa vie, constitue une pierre de touche pour notre étude, en raison de la grande familiarité de son auteur avec Térence. C’est à partir de cet état des lieux que nous essaierons de comprendre, en conclusion, la maigre place qu’occupe Térence dans les rhétoriques jésuites du XVIe et du XVIIe siècle.

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