Portrait de Bruno Latour en jeune chercheur. Notes sur les rapports entre les sociologies de Pierre Bourdieu et de Bruno Latour.

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Michel Villette, « Portrait de Bruno Latour en jeune chercheur. Notes sur les rapports entre les sociologies de Pierre Bourdieu et de Bruno Latour. », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.rtgsx7


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Selon Google Scholar, Bruno Latour a été cité 282 870 fois dans des publications académiques ce qui fait de lui, sans contestation possible, le sociologue français le plus influent de sa génération. On se demande d'ailleurs bien pourquoi il n'a pas fini au Collègue de France comme Pierre Bourdieu, ce qui aurait réuni en un même lieu une belle brochette de virtuoses controversés des discours sur le monde social. Mais tenons-nous en ici au début de l'histoire. Lorsqu'un penseur de grande notoriété décède, on a tendance à ne retenir que la forme finale de sa pensée, celle qui a été la plus médiatisée et qui fut formulée au stade de la carrière où il disposait d'une autorité suffisante pour s'autoriser les prises de position les plus spectaculaires, les remontées en généralité les plus audacieuses et les considérations philosophiques les plus transcendantes, au risque de planer un peu trop au-dessus du sol des expériences contingentes de l'humanité ordinaire. Revenons donc quarante-cinq ans en arrière, pour évoquer le souvenir d'un ami, le jeune doctorant Bruno Latour, que j'ai côtoyé au cours de notre séjour de recherche commun à l'Université de San Diego en 1977. A cette date, l'enquête de Bruno Latour dans le laboratoire de biologie dirigé par Roger Guillemin au Salk Institut était en cours. Il y passait ses journées à tenir son journal d'ethnographe. Son le livre Laboratory Life, the Construction of Scientific Facts était encore en chantier, et ce qui deviendrait la méthode d'enquête Latourienne était en gestation et ne devait prendre une forme systématique qu'en 1984, avec la publication d'un étonnant traité, rédigé à la manière de l'Ethique de Spinoza et qui a pour titre « Irréduction ».

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