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Louis-André Vallet et al., « De la génération 1992 à la génération 2010, comment le lien entre la qualité de l’insertion professionnelle des jeunes et leur origine socio-culturelle a-t-il évolué ?: XXIVèmes Journées du Longitudinal, Marseille, 7 et 8 juin 2018 », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.rxvali
Les enquêtes Génération du Céreq montrent de manière répétée que les trajectoires d’insertion professionnelle des jeunes dépendent étroitement du niveau de diplôme que ceux‐ci ont acquis à l’issue de leurs études. Mais elles révèlent également que la situation des entrants sur le marché du travail reflète leur origine sociale : d’une part, le chômage touche plus les jeunes issus de milieux modestes ; d’autre part, pour ceux qui sont en emploi, leur situation dans la hiérarchie socioprofessionnelle est liée à la place qu’occupent leurs parents au sein de cette même hiérarchie. Comment le lien entre les trajectoires d’insertion des jeunes et leur origine sociale – dans ses deux dimensions, socio‐économique et culturelle – a‐t‐il évolué au cours des deux décennies qui séparent la Génération 1992 de la Génération 2010 ? Et dans quelle mesure ce lien se constitue‐t‐il via le niveau de diplôme atteint ?Les travaux sociologiques récents sur la mobilité sociale entre générations mettent en évidence la persistance du lien entre origine et position sociales, mais aussi certaines évolutions.