Marc-André Dabat, architecte, et scientifique, raconte son parcours universitaire et professionnel ainsi que la relation étroite entre sa recherche, son enseignement et sa propre formation

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Marc-André Dabat est architecte et scientifique. Il a dédié sa carrière à la recherche et à l’enseignement. Au début de l’entretien, il raconte sa formation universitaire, qui a commencée par les sciences appliquées, puis a continuée par des sciences sociales, et enfin, par une passerelle de double cursus, un master à l’Ecole d’architecture qu’il termine en 1980. Son diplôme d’architecte consiste en une recherche sur l’utilisation des diagrammes solaires et de la photographie pour évaluer l’ensoleillement. Cet intérêt peut s’explique entre autre par le fait que lorsqu’il était encore étudiant, il travaillait comme technicien pour le laboratoire Architecture BioClimatique (ABC). Il explique ensuite ses débuts en tant que chercheur à l’Ecole d’architecture de Marseille où il travaille en collaboration avec le GAMSAU (Groupe de recherche pour l'Application des Méthodes Scientifiques à l'Architecture et à l'Urbanisme) et ABC sur des sujets portant sur les effets de la lumière dans le projet d’architecture et de l’utilisation de la photographie fisheye pour le relevé de façades. Il décide à plusieurs reprises d’entamer des formations complémentaires, notamment un DEA d’informatique et un DEA d’acoustique. Il raconte ensuite son parcours dans l’enseignement, qui est lié à la recherche et aux formations supplémentaires qu’il a effectué. En 1983, il débute comme vacataire permanent, puis Chef de Travaux Pratiques, pour enseigner l’informatique et l’évaluation des lumières naturelles. Pendant les premières années, il travaille également à la conception et la réalisation des maisons expérimentales bioclimatiques à Port-Saint-Louis-du-Rhône avec l’agence de son père Roger Dabat, mais ensuite il ne se consacrera qu’à la recherche et l’enseignement jusqu’aux dix dernières années. Il a ensuite enseigné diverses matières, certaines seulement pendant quelques années, comme la photographie d’architecture, la métrologie, l’acoustique, ou encore l’accessibilité des populations vulnérables. Il raconte ensuite un de ses projets de recherche majeur, avec Alix Auburier-Cros, sur l’art des jardins méditerranéens. Cette recherche l’a amené à s’inscrire en DEA de géographie théorique et quantitative et à faire ensuite une thèse proposant des interfaces entre des bases de données permettant d’une part la promenade virtuelle dans des parcs et d’autre part le répertoriage des essences d’arbres des parcs dans la région entre Orange, Montpellier et Hyères. Enfin, il termine l’entretien par un reproche sur l’enseignement de l’architecture, qui ne prend pas assez en considération, d’après lui, certaines matières comme l’accessibilité et l’acoustique.