L'imaginaire des musiques d'autrefois chez les peintres dans la France du XIXe siècle

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7 novembre 2019

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Résumé Fr

De la peinture « troubadour » du Consulat, de l’Empire et de la Restauration à l’éclectisme historicisant, toute une mosaïque de thématiques, de sources matérielles, littéraires, et historiques, la plupart du temps édifiantes et plaisantes, caractérisent le travail de nombreux peintres durant le XIXe siècle. En marge des grandes commandes officielles à sujets historiques, ils proposent au public du Salon annuel de peinture (au Louvre), mais aussi à de nombreux amateurs sans attirance pour l’avant-garde, des tableaux qui recomposent l’imaginaire sonore que les arts visuels proposèrent alors que la création et la pratique musicales s’ouvraient progressivement à des répertoires « d’autrefois ». La variété des périodes évoquées, des lieux et des formes de musiques sélectionnées, celle des œuvres visuelles à sujet musical et des instruments de musique anciens ayant servi de référence, sont évoquées ici. Ces œuvres peuvent nous apparaître à la fois anecdotiques, partiales, emplies d’anachronismes, souvent empruntes d’une certaine mièvrerie et plus tard de d’une forme de vulgarité symptomatique de la culture bourgeoise ambiante. Ces œuvres sont aussi souvent très stéréotypées, loin de toute réalité. Elles permettent de comprendre comment l’histoire a peu à peu pénétré certains milieux aisés. Certains artistes ont su laisser transparaître leur passion des beaux objets anciens, même si elle est rarement soutenue par une connaissance experte de leurs caractéristiques. La moitié de ces artistes furent collectionneurs d’instruments anciens que l’on retrouve dans leurs tableaux mais aussi dans les musées instrumentaux fondés alors qu’ils faisaient carrière.

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