Hospital care of Venereal Disease Patients in Mediterranean Europe, 1495-1700

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12 janvier 2024

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Jon Arrizabalaga, « Hospital care of Venereal Disease Patients in Mediterranean Europe, 1495-1700 », Presses universitaires de Provence, ID : 10670/1.s9u95o


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When the “Great Pox”, vérole or “French disease” (Lat. morbus Gallicus), broke out epidemically in Europe in the mid-1490s, it was described as new, unheard-of, loathsome, and incurable; that it consisted of sores usually beginning in the genitals but eventually covering the whole human body, and of increasingly disabling severe aches in the bones and joints. Very soon its close connection with individual sexual behaviour was apparent, thus the synonym “venereal disease” also became increasingly common. As time went by, the condition came to be perceived as a social and health priority all over Europe, and a great many public and private initiatives were undertaken in order to confront it. This article reviews, in the light of recent studies, the hospital care given to the sufferers of venereal disease in different European cities –particularly from Italy, France, Germany, Spain and Portugal– during early modern times. It examines the different patterns of care initiatives, the models of hospitals where they were provided, the nature of care practices, the actors in charge of them, and the sociological profile of the patients.

La vérole, ou grande vérole ou encore « mal français » (du latin morbus gallicus), qui se déclara de façon épidémique à travers l’Europe au milieu des années 1490, fut décrite, à l’époque, comme inédite, inconnue, sans précédent, répugnante et incurable. En général, la maladie se déclarait sous forme de plaies sur les parties génitales qui s’étendaient ensuite sur l’ensemble du corps puis évoluaient en de graves douleurs osseuses et articulaires très invalidantes. Très rapidement, le lien évident de la maladie qui fut établi avec les comportements sexuels valut à la vérole le nom de « maladie vénérienne ». Avec le temps, celui-ci devint la façon la plus courante de nommer la maladie et ses effets en firent une priorité sociale de salubrité publique dans toute l’Europe, ce qui favorisa l’émergence de très nombreuses initiatives, autant publiques que privées, destinées à faire face à l’épidémie. Cet article se penche sur la prise en charge hospitalière des personnes atteintes de maladie vénérienne au début de l’époque moderne dans plusieurs villes européennes, notamment en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne et au Portugal, en s’appuyant sur de récentes études et à travers l’analyse de plusieurs schémas de mise en œuvre des soins, des différents types d’hôpitaux dans lesquels ces soins étaient dispensés, du genre de pratique des soins mis en place, ainsi que du personnel qui les prodiguait ou bien encore du profil sociologique des malades.

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