Immortal's Medicine: Daoist Healers and Social Change

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2016

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Résumé En Fr

This article deals with a Chunyang 纯阳 Daoist transmission between female healers which takes place in the “Transverse Dragon Grottoe-temple” (Henglongdong 横龙洞) situated in the vicinity of Pingxiang City 萍乡市 in western Jiangxi (near the Hunan border). The female masters of this community specialize in women’s internal alchemy (nüdan 女丹). They are regionally famous for their medicine that takes care of and heals children. Based on fieldwork observation and written materials gathered between 2004 and 2014, this article follows the transmission of this therapeutic-based Daoist tradition in the course of the 20th century. Its purpose is to shed light on some intrinsic links between Daoism and healing. It also highlights the way this literary and technical practice allows the internalization of rituals, shifts in status, as well as the building of interpersonal networks between Daoist masters and officials. These relationships have been instrumental both in the transmission of Daoism during the Maoist era and also more recently in its recomposition since the 1980s.

Cet article traite d'une transmission de femmes guérisseuses du taoïsme Chunyang 纯阳 installée dans le temple-grotte du Dragon transverse (Henglongdong 横龙洞), situé à proximité de la ville de Pingxiang 萍乡市, dans l’ouest de la province chinoise du Jiangxi. Ces femmes taoïstes sont des maîtres de techniques de méditation dites d’ « alchimie physiologique féminine » (nüdan 女丹), et elles sont tout spécialement connues dans la région pour leur médecine spécialisée dans les soins portés aux enfants.Basé sur des observations de terrains et les textes de stèles funéraires collectés entre 2004 et 2014, cet article s’intéresse dans un premier temps à leur pratique contemporaine, qui mêle techniques médicales et herboristerie, ainsi que divination et rituel, éclairant de la sorte certains liens intrinsèques entre savoirs médicaux et taoïsme.Dans un second temps, il traite de la transmission de leur médecine taoïste sur quatre générations et ce, notamment, au travers des interdits du collectivisme et de la Révolution culturelle. Durant cette période, ces femmes ont pu intérioriser leurs pratiques rituelles, changer de statut grâce à leurs compétences médicales et leurs réseaux de patronage, jusqu'à être chargées de fonder le service de pédiatrie de l’hôpital d’Etat de la ville de Pingxiang, alors même qu’elles avaient été expulsées de leur temple.Savoirs traditionnels, réseaux locaux et capacité à changer de statut pour maintenir son rôle ont ainsi été déterminants pour maintenir une transmission malgré la rupture révolutionnaire, puis pour organiser une recomposition communautaire au grand jour à partir des années 1980.

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