Du bon usage des calendriers de conservation

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25 février 2003

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Archives ouvertes

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Thibaut Girard, « Du bon usage des calendriers de conservation », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.sewwc0


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Les calendriers de conservation sont souvent présentés comme le moyen idéal pour maîtriser le flux des archives contemporaines. Ils ont pourtant deux points faibles. L'un est de dépendre de la bonne volonté des services producteurs, puisque ceux-ci doivent participer à leur conception et collaborer à leur mise en œuvre quotidienne, ce qui ne va pas de soi, surtout dans les pays qui ne connaissent ni Registratur, ni records management. L'autre est que ces calendriers servent surtout à gérer des archives sérielles, i.e. des archives au contenu informatif assez pauvre et qui n'intéressent qu'une petite partie du public pour lequel travaillent les archivistes. Tout cela tient au fait que l'élaboration des calendriers procède d'une analyse de la forme des documents, ce qui exclut automatiquement les dossiers thématiques, dont le contenu disparate et hétérogène ne se prête pas à une typologie des documents, mais dont l'intérêt historique est beaucoup plus grand puisqu'ils émanent d'individus ou d'entités aux responsabilités importantes. Parmi les concepts dont se sert la diplomatique, il faudrait plutôt s'intéresser à ceux de genèse et de tradition qui sont notamment utiles au moment de la collecte, du tri et du classement, car ils permettent d'évaluer presque instantanément l'intérêt de chaque pièce en la replaçant dans son contexte, ce qui s'avère particulièrement efficace quand on a affaire à des dossiers thématiques

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