Sonder les métaux archéologiques au synchrotron

Fiche du document

Date

2013

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Marie-Angélique Languille et al., « Sonder les métaux archéologiques au synchrotron », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.sh9dwp


Métriques


Partage / Export

Résumé En

Exploités depuis près de 7 000 ans, à l’état natif comme le cuivre et l’or, puis issus de minerais, les métaux sont caractérisés par leurs conditions de formation géochimique. Tout au long de leur histoire, ils subissent des traitements physicochimiques et thermomécaniques qui les transforment : extraction et affinage du métal, production d’un alliage, mise en forme d’objets, traces d’utilisations et d’usages, altérations après l’abandon, et traitements de conservation-restauration. Par leur composition d’origine, les altérations et les traitements de restauration que subissent les objets archéologiques, les éléments métalliques sont généralement associés à d’autres éléments chimiques. Ces derniers jouent un rôle déterminant tant pour les propriétés mécaniques et physicochimiques des métaux, que pour l’information qu’ils peuvent apporter sur leur passé. De ce fait, l’analyse de matériaux métalliques anciens ne se limite pas à l’étude des seuls atomes métalliques.Grâce aux méthodes d’analyse physicochimique, dont celles fondées sur le rayonnement synchrotron, nous sommes aujourd’hui en mesure de lire ces informations et de mieux restituer l’histoire des objets. Les matériaux archéologiques, notamment non précieux, peuvent être très hétérogènes. Leur composition, leur morphologie ou leur structure varient, en particulier autour de leur surface originelle. Les chaînes opératoires suivies pour la production d’objets laissent également des informations « gravées » dans les matériaux qui les constituent…

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en