Lignes et points : Illustration, impressionnisme littéraire et procédés

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15 décembre 2020

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Sophie Aymes-Stokes, « Lignes et points : Illustration, impressionnisme littéraire et procédés », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.sjp8ej


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Cette conférence a porté de manière générale sur les rapports entre illustration et procédés de reproduction. Elle est plus précisément consacrée à l’utilisation de la photogravure dans le livre illustré britannique de la fin du 19ème siècle. L’exemple choisi est le recueil d’essais London Impressions (Constable, 1898) d’Alice Meynell, illustré par l’artiste britannique William Hyde. Peintre et aquafortiste, Hyde collaborait avec l’inventeur écossais Donald Cameron-Swan (1863-1951) de la Swan Electric Engraving Company, spécialisée dans le cliché trait comme dans le cliché simili. À la croisée de pratiques autographiques et d’opérations mécaniques, la photogravure allie les qualités artistiques de l’estampe à l’efficacité industrielle des nouveaux procédés photomécaniques, et permet de reproduire les demi-teintes des lavis et des aquarelles aussi bien que les traits du dessin et de la gravure. Ce procédé est au cœur des représentations du geste artistique mais aussi de la perception et de l’impression sensible au tournant du siècle. Londres, emblème de la modernité urbaine, source d’impressions toujours renouvelées, est ainsi un milieu privilégié et un sujet de choix pour saisir le lien entre illustration et impressionnisme littéraire.

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