Répertoire des facteurs d’astrolabes et de leurs œuvres en terre d’Islam. I: Texte & II: Images

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2022

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Muriel Roiland et al., « Répertoire des facteurs d’astrolabes et de leurs œuvres en terre d’Islam. I: Texte & II: Images », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.sl2gua


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L’astrolabe comme d’autres aussi précieux instruments astronomiques, est une porte ouverte sur une forêt enchantée. Armé des sciences et des arts, on y circule en toute tranquillité. Sous le Trône qui englobe l’univers, le promeneur rencontre en cheminant nombre des puissants qui ont, tout au long des siècles, passé commande d’instruments, ou qui en ont reçu en offrande. C’est l’impératrice Victoria, reine d’Angleterre, souveraine des Orients et des Occidents, c’est l’empereur ottoman qui, lorsqu’il montre un astre du doigt, le voit s’élever encore dans le firmament par crainte et par pudeur, c’est le souverain ayyoubide, héritier du grand Saladin, al-Malik al-Ashraf, roi dans le Moyen Orient, c’est le Grand Moghol lui-même, ce sont les grands du Maghreb et du Machrek.Tout au long de sa marche, le lecteur pénètre les ateliers des grands qui conçoivent et fabriquent les instruments. Leurs œuvres stupéfient encore par leur beauté et par ce qu’elles impliquent chez leurs auteurs de science et d’érudition. Certains de ces savants travaillent seuls, d’autres en équipe. Par modestie ou par pudeur, nombreux sont ceux qui dissimulent leurs signatures sous le manteau de poésies codées. Beaucoup n’ont pas signé leurs œuvres. Nous n’avons pu les inclure dans ce répertoire. Les signatures reflètent la joie du travail bien fait et la reconnaissance due aux grands maîtres du passé. Cependant, les progrès scientifiques sont visibles. La science de l’astrolabe n’est à aucune époque figée ou cachée.Les langues de ces magnifiques témoignages de la civilisation arabo-islamique sont variées, comme il est naturel dans une aire géographique aussi étendue. Au cours de sa marche, le promeneur ne s’étonnera pas d’entendre, ici ou là, des sons inattendus.Sciences et arts n’alourdiront pas le marcheur, et lui donneront en revanche les forces nécessaires pour progresser. Comme dit le poète, toute chose est périssable, que reste au moins parmi nous le témoignage de l’astrolabe.

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