From Aspirations to Aspirin?: The Afghan campaign and Europe’s quasi-strategic inertia

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2015

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Nicolas Fescharek, « From Aspirations to Aspirin?: The Afghan campaign and Europe’s quasi-strategic inertia », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/poeu.048.0122


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Résumé En Fr

Recent literature dealing with the European security and defense policy tends to paint a bleak picture, basically telling a story of decline or complacency; an ESDP/CSDP that started with high aspirations, and now “fades out” with a headache after it “died over Libya”. This paper acknowledges the seriousness of the situation. Challenging these “declinist” approaches, however, it considers the case of Afghanistan and proposes to think about a European “role by default” with quasi-strategic effects. Thus, the paper accepts the lack of convergence between Europe’s national strategic cultures as a given. It highlights the paradox that European convergence around this default role is both a function of a European desire for – or complacency vis-à-vis – the US’ security leadership, as well as a quasi-strategic expression of accumulated inertia vis-à-vis the US, which preserves a modicum of e a modicum of strategic autonomy from the US. This notion of a role by default is a more adequate approach to Europe’s security role than attempts to think up a “European strategic culture”.

La campagne afghane et l’inertie quasi-stratégique de l’EuropeLa littérature récente traitant de la politique européenne de sécurité et de défense tend à peindre un tableau sombre, évoquant essentiellement une histoire de déclin ou de complaisance ; elle décrit souvent une PESD/PSDC qui aurait commencé avec des aspirations élevées, souffrant désormais d’une forte « migraine » et risquant même de disparaître après la débâcle libyenne. Sans nier ces difficultés, cet article, qui examine le cas de l’Afghanistan, prend le contre-pied de ce « déclinisme » et propose de réfléchir à un rôle européen « par défaut » – mais avec des effets quasi stratégiques. Ainsi, il accepte la persistance de différences substantielles entre les cultures stratégiques nationales des états membres de l’UE, mais met en évidence le paradoxe que la convergence européenne autour de ce « rôle par défaut » est à la fois le résultat d’une volonté de – ou d’une complaisance vis-à-vis du – leadership américain, et l’expression accumulée d’une inertie globalement partagée, conservant ainsi une marge d’autonomie stratégique vis-à-vis des États-Unis. Cette notion d’un rôle par défaut est une approche plus appropriée au rôle de sécurité de l’Europe que les tentatives de penser une « culture stratégique européenne ».

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