Commented translation of the parallel sentences (duilian) of Ma Qixi (1857-1914), founder of the Xidaotang Traduction commentée des sentences parallèles (duilian) de Ma Qixi (1857-1914), fondateur du Xidaotang En Fr

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14 décembre 2021

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Marie-Paule Hille, « Traduction commentée des sentences parallèles (duilian) de Ma Qixi (1857-1914), fondateur du Xidaotang », HAL-SHS : histoire, ID : 10.1163/22105956-12341330


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Résumé Fr

Cet article propose d’explorer les procédés par lesquels une pensée soufie s’est diffusée dans les lieux de culte et de vie communautaire des musulmans chinois dans le nord-ouest de la Chine pendant la première moitié du XX e siècle. La traduction et l’étude des seize sentences parallèles ( duilian ) écrites entre 1908 et 1914 par le saint fondateur du Xidaotang, Ma Qixi (1857-1914), montrent que l’usage d’une terminologie puisée dans les registres de la pensée morale et des religions chinoises (néo-confucianisme, bouddhisme, taoïsme) et la maîtrise de procédés textuels chinois, tels que le parallélisme et la correspondance, ont été des ressorts efficaces pour répandre les préceptes islamiques, les règles de conduite morale en société et les principes d’une spiritualité soufie. Ces sentences parallèles, exposées dans les lieux fréquentés par les croyants, rappelaient les règles de vie en communauté et guidaient les fidèles sur le chemin de la Voie. Bien que le message religieux soit exprimé dans la matrice d’une pensée chinoise, tant terminologique que textuelle, sa signification n’en reste pas moins islamique pour ceux qui le reçoivent et l’interprètent. L’examen approfondi de ce corpus de sentences parallèles révèle qu’elles véhiculent des catégories de l’action qui incitent à l’accomplissement des actes méritoires ; leur originalité réside probablement dans le fait qu’elles rappellent à tout moment, dans les espaces communs, la figure de l’exemplarité et le principe de l’unicité divine.

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