Setting forth into the Desert with Donkeys: Ancient Egyptians’ Caravans (3rd-2nd millennia B.C.E.) Partir avec des ânes dans le désert : Les caravanes des anciens Égyptiens (IIIe et IIe millénaires av. n. è.) En Fr

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2021

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Mathilde Prévost, « Partir avec des ânes dans le désert : Les caravanes des anciens Égyptiens (IIIe et IIe millénaires av. n. è.) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.t4khd2


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de travail essentielle pour l’économie et la vie quotidienne égyptiennes : en effet, le cheval, introduit au cours de la Deuxième Période intermédiaire (XVIIIe-milieu du XVIIe siècle), restera réservé à un emploi militaire, et le dromadaire domestique ne sera guère utilisé avant l’époque saïte ou perse (VIIe-Ve siècle av. J.-C.). Outre son emploi dans les travaux agricoles et dans le transport local, l’âne est connu pour avoir accompagné les déplacements privés ou officiels à travers le désert qui environnait la Vallée et le Delta du Nil. Les sources sur cette participation, issues aussi bien de l’archéologie que des textes et de l’iconographie, sont relativement peu nombreuses par rapport au nombre des expéditions officielles connues, mais leur croisement peut apporter des résultats intéressants sur la façon dont les caravanes d’ânes ont été organisées et gérées par les Égyptiens. Peu d’informations sont fournies sur la façon dont elles étaient constituées : si le grand nombre des ânes était un motif de fierté pour les meneurs des expéditions, leur provenance, leur organisation et le personnel qui a pu leur être attaché ne peuvent faire l’objet que d’hypothèses. Les sources renseignent mieux, en revanche, sur la nature de leurs charges. Certaines sont communes à tous les voyages, comme l’eau et la nourriture. D’autres sont plus spécifiques au type de l’expédition, comme les produits à échanger ou à rapporter, ou l’équipement militaire. Certains textes montrent aussi des Égyptiens montés sur ou portés par un âne, et pas seulement dans des situations extrêmes. Enfin, même si une bonne part de l’organisation logistique y était nécessairement consacrée, l’alimentation et les soins consacrés aux ânes font l’objet de peu de représentations ou mentions. C’est plutôt le topos de l’animal exploité jusqu’à ses limites qui domine dans la littérature du Nouvel Empire, d’après laquelle seul le soldat est autant, voire plus, à plaindre !

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