Aurore : sur quelles lumières débouche le travail en profondeur ?

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2016

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Éric Blondel, « Aurore : sur quelles lumières débouche le travail en profondeur ? », Revue philosophique de la France et de l'étranger, ID : 10670/1.t64nfu


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Aurore (1881) de Nietzsche doit être lu en tant que tel et non comme un signe précurseur des analyses ultérieures (psychologie, généalogie, volonté de puissance). C’est une critique de la culture, autrement dit de la morale, où Nietzsche se réclame explicitement du style d’analyse des moralistes français. C’est un travail de sape : mais la métaphore a des implications philosophiques inattendues : le travail de minage n’aboutit pas à la découverte d’un socle ou d’un fondement, mais sur le nihil de la mort de Dieu.

Daybreak: digging for which kind of lights?Nietzsche’s Aurore ( Morgenröthe, Daybreak; 1881) should be read for itself, and not as an anticipation of his later views (on « psychology », « genealogy », or the « will to power »). It consists in a criticism of culture, i.e. of morals, in which Nietzsche claims to draw his methods from the French moralists. He describes his task as an undermining, but this sapping metaphor has unexpected philosophical implications : it does not result in the digging up of a solid base or foundation, but leads to the nihil of the death of God.

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