Goliarda Sapienza (1924-1996) : un portrait

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Iris Chionne, « Goliarda Sapienza (1924-1996) : un portrait », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.t68oyn


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Il existe au cours de la vie de chacun quelques livres qui marquent à jamais. Pourtant ceux qui changent véritablement votre vie, qui modifient votre façon de voir le monde, qui transforment votre rapport à vous-mêmes et aux autres, se comptent sur les doigts de la main. L’Art de la joie de Goliarda Sapienza pourrait faire partie de ces rares livres si précieux, dont la valeur est intensifiée par le frisson que vous secoue lorsque vous le refermez et réalisez que vous avez failli ne jamais le lire.En effet, si nous avons la chance aujourd’hui d’apprécier un roman aussi singulier, c’est en grande partie en raison du rôle essentiel joué par la traductrice française Nathalie Castagné : sans le risque qu’elle a couru en voulant traduire un texte aussi « explosif » que L’Art de la joie, texte qui avait été refusé par tous les grands éditeurs italiens et qui ne sera publié dans son intégralité qu’après la mort de son auteure par une toute petite maison d’édition – Stampa Alternativa – à un millier d’exemplaires seulement, grâce à la persévérance du dernier mari de Sapienza, Angelo Maria Pellegrino, sans la profonde conviction de Nathalie Castagné de la nécessité de traduire et publier ces six cents pages admirables d’un bout à l’autre, L’Art de la joie serait demeuré à peu près inconnu, aussi bien en France qu’en Italie, tout comme ailleurs dans le monde.Nous présenterons ici l’histoire de Goliarda Sapienza, écrivain extrêmement prolixe et protéiforme, mais dont la plupart des œuvres ont été publiées posthumes, et nous évoquerons non seulement son roman L’Art de la joie mais aussi son seul et unique recueil de poèmes intitulé Ancestrale, non traduit pour l’heure).Aussi bien L’Art de la joie qu’Ancestrale ont en effet en commun le fait de ne pas avoir été publiés du vivant de Goliarda Sapienza. Il s’agira donc de mettre en parallèle ces deux œuvres fort différentes ne serait-ce que par leur genre littéraire, mais qui constituent, à notre sens, les deux faces d’une même médaille : l’envers et l’endroit.

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