15 décembre 2017
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Laurence Vianès, « Hilaire sur les Septante traducteurs Lecture de Tractatus super Psalmos 2, 3 », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10.1484/m.ipm-eb.5.111913
Cet article propose une correction à une phrase d’Hilaire sur l’œuvre des Septante, ainsi que des rapprochements avec d’autres auteurs parlant du même sujet. Quand Hilaire attribue aux Septante un rôle d’éditeurs fixant l’ordre des Psaumes, son affirmation trouve un parallèle dans un poème médiéval attribué à Michel Psellos. D’autre part, il croit que les sages rassemblés par Ptolémée II ont traduit tout l’Ancien Testament, mais une correction simple (observatae pour observatis) permet de comprendre qu’Hilaire distingue deux chaînes de transmission du texte grec, l’une officielle pour le Pentateuque, l’autre dans des copies privées pour le reste de la Bible. Cela lui fournit le motif du livre caché puis révélé, qu’il emprunte à des récits antérieurs mais qu’il traite d’une façon originale, puisqu’il supprime le miracle des traductions concordantes censé fonder l’autorité des Septante, et le remplace par la concordance des parties de la Bible entre elles et avec la vie du Christ, un thème majeur de l’apologétique chrétienne. Le récit qui en résulte peut être rapproché, sur certains points, de celui d’Agapios de Menbij.