Géosciences et projets de territoire : comparaison et conciliation de trois projets de géoparcs dans les Préalpes françaises du Nord

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24 juin 2010

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Fabien Hoblea et al., « Géosciences et projets de territoire : comparaison et conciliation de trois projets de géoparcs dans les Préalpes françaises du Nord », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.tp1ur8


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Avec la Réserve Géologique de Haute Provence et le Parc Naturel Régional du Lubéron, la France comptait en 2010 seulement deux territoires membres du réseau international des 77 géoparcs alors recensés dans le monde. Cela place l'Hexagone en queue de peloton des 24 pays concernés, loin derrière la Chine (24 géoparcs) ou même de proches voisins européens comparables, comme le Royaume Uni (8 unités), l'Italie (7) ou l'Allemagne (6). Ce faible nombre de géoparcs en France peut paraître paradoxal compte-tenu de l'exceptionnelle géodiversité concentrée sur ses 550 000 km2 et du fait que la Réserve Géologique de Haute Provence constitue, en tant que membre-fondateur, l'un des principaux animateurs et coordinateurs du Réseau Européen des Géoparcs (Zouros, 2004). Ce retard, qui pose en lui-même questions, pourrait cependant être en passe de se résorber rapidement si l'on en croit les nombreuses velléités de candidatures françaises annoncées depuis 2008. Au moins cinq projets sont recensés pour les seules Alpes du Nord, dont trois souhaitaient être déposés fin 2010 en espérant être ainsi labellisés " Géoparc européen " en 2011. Ces derniers sont tous trois géographiquement situés dans les Préalpes du Nord ; il s'agit d'une intercommunalité du Chablais (le SIAC) et des Parcs Naturels Régionaux du massif des Bauges et du Vercors. Finalement, seul le Chablais et les Bauges ont déposé leur candidature et seules les Bauges ont pour le moment été retenues comme Géoparc européen, lors de la conférence annuelle du réseau en septembre 2011. Le Chablais devrait intégrer pleinement le réseau en 2012, après avoir fourni des compléments administratifs. Cette soudaine affluence pose à son tour questions : où chercher le déclic ? Quelles sont les motivations, les forces motrices, les enjeux qui orientent ces territoires vers la démarche géoparc ? Quel est le rôle des géoscientifiques dans l'impulsion et l'élaboration de ces projets ? Y a-t-il place pour tous, surtout lorsque les candidats sont spatialement proches comme dans les Alpes ? Nous chercherons les éléments de réponse dans l'analyse comparative des trois projets de géoparcs préalpins, en commençant par présenter les candidats et les modalités de leur engagement dans la démarche, puis en examinant plus particulièrement les places et rôles des géoscientifiques dans ces projets, afin d'en tirer des enseignements de nature à alimenter au final une réflexion sur les stratégies gagnantes et conciliatrices pour des projets risquant de fait de se retrouver concurrents.

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