La Critique de l'homme à bonne fortune de Regnard

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24 février 2021

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info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.15122/isbn.978-2-406-10790-3.p.0196

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Résumé Fr

Suite au succès d’"Arlequin homme à bonne fortune", créée le 10 janvier 1690, Regnard donne à la Comédie-Italienne le 1er mars de la même année "La Critique de l’homme à bonne fortune". Cette comédie, qui comporte cinq scènes, adopte le principe de la mise en abyme déjà retenu par Molière en 1663 dans "La Critique de l’École des femmes", puis dans "L’Impromptu de Versailles", afin de faire entendre divers avis sur ce qui a pu suscité l’affluence des spectateurs parisiens. Imaginant un rassemblement de personnages, plus ridicules les uns que les autres, dans une hôtellerie à la sortie d’une représentation d’"Arlequin homme à bonne fortune", Regnard met en scène la grande publicité faite autour de sa pièce et fait entendre les reproches qui ont pu lui être adressés. Les préoccupations et la conduite de ces personnages réunis dans l'auberge où s'affaire Claudine (servante énergique et rude à l'occasion en paroles) attestent chez eux des vices qu’ils s’offusquent de voir dans la pièce qu’ils se sont empressés d’aller voir à la Comédie-Italienne. Regnard se fait moraliste et s’amuse des avis tranchés que certains s’autorisent sur les spectacles à la mode.

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