Dignity of the deceased and intervention. A conceptual analysis and basis for ethical reflection

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2024

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Marc Jeannerod et al., « Dignity of the deceased and intervention. A conceptual analysis and basis for ethical reflection », Droit, Santé et Société, ID : 10670/1.tqhgl6


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Pour que son statut d’être humain soit reconnu et que sa dignité ontologique soit respectée, le défunt doit bénéficier d’un rituel d’adieu. Pendant la période qui précède ce rituel, le "corps" peut faire l’objet de certaines interventions médicales : prélèvement d’organes, don du corps, autopsie, etc. Cela peut conduire à négliger l’unicité inhérente à l’individu. Le risque est grand que la personne décédée soit traitée comme une "chose". Le corps mort est vulnérable et doit être protégé. Il est donc essentiel de définir des bonnes pratiques basées sur la considération qui doit être accordée. Il s’agit de reconnaître la valeur spécifique de chaque personne décédée, de respecter son libre arbitre et ses dernières volontés dans la mesure du possible. Toute dégradation physique étrangère doit être exclue. Cet effort supplémentaire demandé à ceux qui sont confrontés à la mort dans le cadre de leur travail n’est ni évident ni instinctif. Pour que la pratique médicale prenne en compte la personne décédée, les professionnels concernés ont besoin d’être accompagnés et soutenus. S’ils bénéficient eux-mêmes des soins et de l’attention nécessaires ainsi que d’un environnement de travail adéquat, ils seront en mesure de respecter leur prochain dans la mort et de « ne pas nuire ».

For their status as a human being to be recognized and their ontological dignity to be respected, the deceased must be accorded a farewell ritual. During the period intervening before this ritual can be conducted, the “body” may undergo certain medical interventions: organ harvesting, body donation, autopsy, etc. This may lead to the inherent uniqueness of the individual being neglected. There is a serious danger of the deceased person being treated as a “thing”. The dead body is vulnerable and needs to be protected. It is therefore essential to define good practices based on the consideration that is to be accorded. This entails recognizing the specific value of each dead person, respecting their free will and last wishes so far as possible. Any extraneous physical degradation must be excluded. This extra effort required of those who deal with death as part of their work is neither straightforward nor instinctive. To achieve due consideration for the deceased in medical practice, the professionals concerned require accompaniment and support. If they themselves are given the requisite care and attention and a suitable working environment, they will be in a position to respect their fellow human in death and to “do no harm”.

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